Les paquebots à la rescousse (sud-ouest du 27/02/2014)
Le port de plaisance est un gouffre financier. Il coûte 2,5 fois ce que les usagers payent » détaille Fabrice Fatin, de la Maison du Tourisme et du Vin. À Pauillac, on parie sur la seule activité qui puisse générer suffisamment d’argent : l’escale des navires de croisière.
En 2013 deux bâtiments ont fait escale dans la cité estuarienne. Avec l’engouement des croisières dans le Médoc, les haltes pourraient se multiplier dans les prochaines années. « Pour chaque escale, le bateau de croisière paye une taxe. Elle varie entre 12 000 et 13 000 euros » précise Fabrice Fatin.
L’opérateur « CroisiEurope », géant du marché, estime qu’à l’horizon 2016-2017 jusqu’à neuf navires pourraient accoster à Pauillac chaque année. Ce qui représenterait plus de 100 000 euros, directement versés dans les caisses de la Maison du Tourisme et du Vin. « Il y’a quelque chose à faire. Nous allons développer cette activité, dont le bénéfice peut être important ».
C’est dans cette perspective qu’un deuxième ponton, externe au port, va voir le jour en 2014. Coût de l’opération : 500 000 euros. La mairie bénéficie du soutien financier du Conseil général, du Conseil régional, ainsi que du Syndicat Mixte pour le Développement Durable de l’Estuaire de la Gironde (Smiddest).
De quoi préparer Pauillac à accueillir toujours plus de croisières, et pourquoi pas permettre au port de plaisance de sortir de la vase.